Une vie en 30 questions au fil des jours du mois d'avril pour le généathème d'avril 2020, et dernière ligne droite des réponses de François-Benjamin Eard un de mes ancêtres savoyards ancré en Maurienne.
Autour de lui deux soeurs, et un frère qui s'est marié et dont les neveux et nièces ne me sont pas encore connus. Certains liens familiaux existaient puisque l'épouse de François-Benjamin est une cousine germaine.
A farfouiller dans les registres paroissiaux de Modane, et les actes notariés du 18ème siècle, voilà les 8 arrière-arrière-grands-parents de mon aïeul enfin débusqués.
François-Benjamin, catholique comme tous ses proches, semble avoir eu un notaire attitré dont la consultation des minutes apporteraient des éléments sur sa vie : il n'est pas interdit de rêver.
Un trombinoscope pour le 27ème jour ? Ne pas s'avouer vaincue : des signatures, plusieurs !
Pour la 28ème question, une approche pour les repas :
Mes ancêtres vont-ils se fâcher si je révèle que voici 168 ans, le mardi 10 février 1852, leur journée fut particulière. Elle a commencé par le mariage en l'église de l'Assomption de Modane de leur fille aînée Catherine Eard avec Benjamin Clappier agricole fils Pierre-Antoine Clappier et de Marianne Eard (!).
Bon une cérémonie, a priori le matin, rien de particulier sinon une parenté, sauf que le même jour - si si - dans le registre des baptêmes cette fois, une toute-petite Marie-Adeline Clappier née à six heures est baptisée à sept heures. Elle est tenue sur les fonts baptismaux par François-Benjamin grand-père maternel et Marianne Eard grand-mère paternelle, première enfant d'un tout récent couple qui ne sera pas la seule.
Le mariage de ma lointaine collatérale était plus qu'urgent, toutes les péripéties ou tractations antérieures, où l'émotion de la cérémonie ont-elles précipité la naissance ?
Mais oui, voici déjà la dernière question relative à la vie publique : en fait j'ai déjà répondu avec l'adresse à l'Empereur de la commune de Modane à une époque où mon ancêtre était conseiller, et aussi avec l'interview qu'il m'a concédé sur sa fonction de secrétaire de mairie dans un Rendez-Vous-Ancestral .
Sauf que François-Benjamin m'a fait la surprise d'être donateur en 1862 de la Société du Prince-Impérial des prêts de l'enfance au travail, il est cité conseiller municipal.
Cette oeuvre de bienfaisance fondée sous le Second Empire par l'Impératrice Eugénie se propose de pourvoir assistance aux classes laborieuses par des prêts pour des achats de matériel ou de semences par exemple, à côté de fondateurs ou donateurs, des enfants peuvent être aussi associés moyennant une cotisation symbolique. Selon sa fondatrice "c'est l'avenir qui prête au passé". Merci Wikipédia !
Challenge particulier au fil des jours d'un mois confiné au temps incertain, selon une trame suggérée, qui m'a incitée à vous présenter une "version François-Benjamin" de la généalogie dans tous ses états.
Bravo d'avoir tenu la distance de ce long challenge !
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