mercredi 11 juillet 2018

La généalogie dans tous ses états

Décliner sa généalogie en 30 petites touches avec un tweet par jour tout le mois de juin, une idée nouvelle lancée par Sophie de la Gazette des Ancêtres, qui nous a concocté une liste composée de 30 thèmes parfois inattendus.
 
Embarquée dans ce curieux challenge avec un léger décalage en raison d’une escapade, ce billet reprend mes posts sur Twitter  selon le canevas proposé avec le hashtag #Généalogie30
 
Jour 1 Ma généalogie
C’est la Drôme des collines, la Drôme provençale, l’Aisne vers Laon, mais aussi la Thiérache et également la Savoie avec la vallée de la Maurienne terre de montagnes.
 

 
 
Jour 2  Ma saison préférée
Pour perdre mon temps dans les registres et dans Gallica, il n’y a pas de saison pour ma généalogie, et cheminer dans la nature aux beaux jours c’est aussi être avec tous ces modestes invisibles.
 
Jour3 Signature
De fines signatures de Jean PIOT en 1739 meunier dans l’Aisne comme son fils Charles Antoine PIOT souvent témoin, ou la signature de sa petite-fille Jeanne Suzanne PIOT en 1781 lors de son mariage à Barisis aux Bois.

 
 
Jour 4 Espace de travail
Je m’installe dans le séjour ou émigre dans la chambre-bureau où se trouve l’imprimante, plus des documents papiers que je ne sais pas comment ranger.
 
Jour 5 Tout petit
Un très court patronyme en Maurienne en Savoie : Catherine COT fille de Michel épouse à Modane en mai 1668 André BERNARD fille de Pierre, il y a 350 ans déjà…
 

Jour 6 Une lettre
Un extrait d'une lettres écrite à l’encre violette de ma grand-tante Nésida adressée en 1946 à Maman sa filleule, retrouvée par hasard avec des cartes postales des années 1960
 
 
 
Jour 7 Cigale ou Fourmi
Cigale car je butine, délaisse parfois mes objectifs, par exemple avec le présent exercice.
Fourmi car dès le début j’ai fait une fixation sur les témoins  très utiles pour les recoupements et contourner des absences de filiation.
 
Jour 8 Un arbre
Mes arbres de vie
Mon premier est en Savoie,
Mon second est dans la Drôme : un fils naturel au milieu du 18ème siècle
Mon troisième est dans l’Aisne : une fille naturelle au début du 19ème siècle, et des archives détruites.

 
Jour 9 Ménagerie
Je n’ai pas pensé à mes ancêtres Poulet, ou mes collatéraux Lechat.
A part mon chat en peluche complétement élimé dont j’avais coupé les moustaches, précieux présent de Mamie Isabelle, la ménagerie de mes ancêtres dits travailleur de terre, agricole, laboureur, devait se composer des volatiles de la basse-cour, de chèvres ou moutons, de vaches, bœufs ou mulet !
 
Jour 10 Archives favorites
Elles sont variables selon le département, la branche ou la période. Je navigue entre les registres BMS ou d’état-civil, les recensements, les fiches matricules, les vieilles cartes, et cerise sur le gâteau le Tabellion pour la Savoie.

Jour 11 L’arc en ciel
Lorsqu’on trouve la bonne page, le bon acte,
Lorsqu’on découvre un nouveau patronyme,
Comme mille couleurs, une légèreté, une émotion,
Sans oublier les personnes en tant que telles.
 
Jour 12 Tic-Tac
«  le tic tac des horloges, on dirait des souris qui grignotent le temps » Citation d’Alphonse Allais.
Tic tac qui affole lorsqu’il y a un délai, tic tac qu’on oublie, car en généalogie on perd parfois la notion du temps…
 
Jour 13 Au commencement
Des interrogations sur mes arrières-grands-parents,
Puis un plongeon dans les registres une quinzaine de jours de pluie,
Une ébauche d’arbre sur deux chemises reliées avec du ruban adhésif,
Des fiches word, puis un tableau excel etc etc
Un engrenage et la découverte d’invisibles.
 
Jour 14 Paléographie
Suis-je paléographe ?
Parce que j’ai compris que le gribouillis de l’acte en latin du Curé en Savoie que je tenais pour Denis avec des points d’interrogations, était l’abrégé du prénom Dominique
Ou parce que je ne confonds pas Jean avec Ivan ou Beau ?
Que nenni à mon sens !

Jour 15 Des ruches
Des vraies ruches avec des abeilles, mes ancêtres en avaient-ils ? A défaut de riches vêtements … je ne sais.
Côté signatures, il y a de belles des ruches dans cet acte de mariage de 1681 de mes ancêtres à Saint-Gobain dans l’Aisne.
 

Jour 16  Très grand
Je retiens les 64 années de mariage entre 1808 et 1872 pour Adélaïde VILLE et François-Xavier MERCIER, aïeux figurant dans mes premières découvertes.
Un grand nombre de trouvailles, autant de vérifications, d’étonnements, rêveries, envies, idées.

Jour 17 L’album
Voici un des deux précieux albums de mon arrière-grand-père maternel Jean-Baptiste Adolphe MERCIER. Avec une dizaine de photos seulement, et surtout des cartes postales : sa vie après la guerre de 14-18. Cartes écrites ou muettes, à faire revivre : j'ai commencé avec une carte écrite par une mystérieuse Claire ICI


Jour 18 Cousinage ?
J’ai des pistes sur Généanet repérées lorsqu’il s’agit d’arbre personnel de passionnés.
Sinon « cousiner » me fait penser à l’été, des moments partagés, des goûters, un temps suspendu et quasiment révolu.
 
Jour 19 Côtés outils
J’essaie de faire phosphorer mes neurones, en plus de l’ordinateur, du logiciel Généatique, d’une tablette, avec aussi des documents papiers, surligneurs et feutres couleurs.
 
Jour 20 Insolite
J’ai retenu une page du registre de 1792 d’Origny en Thiérache : c’est la clôture du registre paroissial par le nouveau maire lors du passage à l’état-civil républicain.
 
 
Jour 21 Un document
Ce petit billet est la seule lettre de mon grand-père maternel Emile MERCIER, alors tout jeune papa. Petite lettre qui était jointe au faire-part de la naissance de sa fille adressé à sa belle-sœur Nésida. C’est une redécouverte de ce document à l’occasion de ce challenge.
 

Jour 22 Un nom, un métier
Je retiens Antoine MERCIER 1745-1817,
fils d’Antoine MERCIER clerc laïc et de Marie Marguerite BARBANCON. ICI
Cet Antoine junior était garde-vente dans la forêt de Saint-Gobain dans l’Aisne,
tout comme Louis DAUBENTON un autre ancêtre dont le métier est évoqué dans un billet sur le blog ICI

Jour 23 Autoportrait
Piégée par hasard par la généalogie et la curiosité de connaître mes aïeux.
Etonnée de mes découvertes, charmée, agacée.
Engrenage passionnant qui concerne d’autres chercheurs d’ancêtres apparemment.
 
Jour 24 Temps libre
Nos ancêtres en avaient-ils en dehors d’une sieste, d’une fête de village ou d’une noce ?
En ce qui me concerne avec la généalogie j’ai beaucoup moins de temps libre !
 
Jour 25 Y’a de la joie !
Légèreté des découvertes d’actes et des sentiers semés de petits cailloux par de précédents chercheurs, et d'avoir débuté un blog.
Etonnement des échanges d’autres passionnés, et des pistes pour réveiller sa généalogie.
 
Jour 26 Mes gribouillis
Ils se trouvent dans mes 3 carnets à spirale ; un pour la Drôme, un pour l’Aisne et un pour la Savoie, avec une kyrielle de feuilles insérées ou volantes, des post-it. Cela ne me désespère même plus.
Apparemment d’autres généalogistes ont aussi recours à toutes sortes de pense-bête.
 
Jour 27 Un objet
La nappe du trousseau de mon arrière-grand-mère maternelle Noémie LAGIER brodée avant 1875 de ses initiales NL. Elle épouse dans la Drôme Jean Pierre ARNOUX.
 
 
Jour 28 Une envie folle
Ce serait vers 1911, rencontrer en vrai mes 8 arrières-grands-parents, ils auraient pris le train, et on partagerait un déjeuner sans façon. L’époque correspond avec les fiançailles de mes grands-parents maternel et paternel.
 
Jour 29 Vendredi lecture
Lorsque nos ancêtres réussissaient ailleurs, notamment sur le marché du livre : de l'historienne Michèle JANIN-THIVOS " Marchands Migrants du Briançonnais au XVIIIème siècle". Editions du Tournel.

 
Jour 30 Pourquoi la généalogie ?
Curiosité au début, émotions et interrogations ensuite.
Mes ancêtres m’ont prise par la main et ne veulent plus me lâcher.
Demeure l’envie de continuer à découvrir leur environnement et de les partager : une façon de les respecter.
 
A l’ouverture du blog je disais que la Ronde des Ancêtres était malicieuse…